Stéphane Guillon
Premiers Adieux
Partant du principe qu’on ne peut plus rien dire, l’humoriste fait mine de s’y résoudre pour se lâcher de plus belle. Il ne dira rien, jure qu’il a compris la leçon, puis se parjure deux minutes plus tard avec la truculence d’un sale gosse. Stéphane Guillon définit la scène comme le dernier espace de liberté. « On s’y retrouve désormais, dit-il, comme à l’époque de la prohibition. Le public sait qu’il ne devrait pas rire, mais rit tout même et c’est encore meilleur »
Renouant avec ce qu’il a toujours aimé, réagir à chaud sur l’actualité du moment, ce fort en gueule fait son marché chaque matin, proposant chaque soir un menu différent, quelque peu relevé va sans dire : « L’humanitaire, la famille, la religion, la mort, la politique, les réseaux sociaux, Macron et son gouvernement, les gilets jaunes… »
Guillon n’oublie personne, prend un malin plaisir à dire ce qu’il ne faut pas dire, à être où il ne faut pas être. Un spectacle libre, revigorant, aux vertus profondément cathartiques.
Distribution et crédits :
Photos – Pascalito
Mise en scène Muriel Cousin
Lumière :Laurent Lecomte
Musique Laurent Cirade et les frères Cirade
Création vidéo Maxime de Pommereau